"Cycle Lunaire"
(Recueil de nouvelles, 307 pages, 2012)

Si mes recueils précédents (Les Contes de Blue River et Rock'n'Death) s’organisaient autour de
thématiques
précises – la petite ville américaine rongée par ses secrets, ou le monde fascinant du rock – Cycle
Lunaire
est une créature à part. Une anthologie totale. Un laboratoire d’idées. Un tiroir sans fond.
Avec ses 307 pages et ses 19 nouvelles, ce recueil regroupe tous les textes que je ne pouvais pas faire entrer
ailleurs. Certains sont horrifiques, d’autres décalés, d’autres encore flirtent avec la science-fiction ou le
surréalisme. Tous, en revanche, ont un point commun : ils gravitent autour de cette face cachée des choses que
j’explore depuis mes débuts.
Il y a dans ces pages une exploration très libre de mon imaginaire : des soldats du Vietnam revenant pour une
dernière
fête post-mortem, des organes transplantés dotés de conscience, un ado bizarre un peu trop proche de sa mygale,
une love story monstrueuse, un
golem de Varsovie, un junkie librement inspiré de Lou Reed en fuite sur l’asphalte... et même le récit éclair sur une
seule
page (!) de la vie d’un insecte qui ne vit que 24 heures.
Parmi les histoires qui composent ce livre, certaines ont eu une vie au-delà du recueil. "L’Éléphant", "Sweet
Seventies" ou "Demain Ne Viendra Jamais" ont été publiées dans diverses revues spécialisées (Reflets
d'Ombres, Freaks, Encre Noire). "L'Erreur Est Humaine" est parue dans l'anthologie Ces Messages Venus
D'Ailleurs des
éditions Popfiction (Québec).
Quant à "L’Horloge Parlante", elle m'a permis de décrocher un prix littéraire à Bourbon L’Archambault –
m’offrant au passage un week-end inoubliable dans un ancien hôtel de Mme de Sévigné et les félicitations de
Monsieur le maire !
Ce titre, Cycle Lunaire, n’était au départ qu’un joli nom. Mais rétrospectivement, je lui trouve un sens
: la lune, c’est ce qui revient. C’est le rythme secret qui bat sous la peau du monde. C’est la vie, la mort,
les
métamorphoses. Ce recueil suit lui aussi sa propre orbite, parfois lumineuse, souvent sombre.
À travers Cycle Lunaire, je pense avoir livré quelque chose de plus large, plus brut, plus personnel
aussi.
C’est mon recueil le plus dense, le plus varié, et peut-être celui qui me ressemble le plus.
Note : Les exemplaires en circulation sont signés soit sous mon vrai nom, soit sous mon ancien nom de plume,
Charles Bitterson.