"Anubis, veilleur des sables"
(Sculpture, 2018)

Avec Anubis, veilleur des sables, j’ai voulu recréer l’illusion d’une antiquité précieuse, toute droit
sortie des
vitrines du musée du Louvres. Cette sculpture rend hommage à l’esthétique raffinée
et symbolique de l’Égypte ancienne, tout en jouant avec les codes de la reconstitution artisanale.
Modelé en porcelaine froide WePAM, le chacal d’Anubis — dieu funéraire et gardien des nécropoles — repose
fièrement sur une petite coupelle qui fait office de socle. L’ensemble a été patiemment peint en noir profond,
puis sublimé par des touches de crème à dorer, avant d’être verni pour lui donner cet éclat légèrement usé,
comme poli par les siècles.
L’objet, bien qu’entièrement contemporain et issu de matériaux simples, dégage une noblesse intemporelle. Il
évoque ces artefacts énigmatiques que l’on contemple derrière une vitre de musée, fasciné par le mystère d’un
monde disparu.

